domenica 4 maggio 2014

Connaissez-vous Baudelaire?

Mes chers élèves, je crois que je finirai jamais de le découvrir. Aujourd'hui, je me permets de vous en parler ou, pour mieux dire, de le laisser parler. Si vous aimez la poésie, ses mots risquent de vous entraîner loin, tout comme la musique.


On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant.         
Mon cœur mis à nu (1864)
 

Le génie n'est que l'enfance retrouvée à volonté (...)
Le peintre de la vie moderne (1863)
 

On n'est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est; et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise. 
Le spleen de Paris (1862)
 

Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.
Ébauche d’un épilogue pour la 2e édition, Les Fleurs du Mal (1861)


"C'est à la fois par la poésie et à travers la poésie, par et à travers la musique, que l'âme entrevoit les splendeurs situées derrière le tombeau; et, quand un poème exquis amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas la preuve d'un excès de jouissance, elles sont bien plutôt le témoignage d'une mélancolie irritée, d'une postulation des nerfs, d'une nature exilée dans l'imparfait et qui voudrait s'emparer immédiatement, sur cette terre même, d'un paradis révélé."
Notes nouvelles sur Edgar Poe

Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.
Fusées (1867)

 

 

 

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